Renforcer le « Parlement des peuples » de Similipal dans sa propre biosphère, en Inde

Renforcer le « Parlement des peuples » de Similipal dans sa propre biosphère, en Inde

Gram Swaraj, une organisation de la société civile basée en Orissa, dans la partie orientale de l’Inde, travaille à résoudre les problèmes de base de la restauration écologique, de l’auto-gouvernance et du développement humain. Actuellement, l’organisation concentre ses efforts sur la Réserve de biosphère Similipal, située dans le district de Mayurbhnaj. Cette région est une vaste étendue de forêt tropicale montagneuse qui abrite une incroyable variété de flore et de faune. Les forêts abritent également de nombreux peuples autochtones dont les styles de vie dépendent dans une très large mesure de la survie des forêts. Similipal comprend à la fois une réserve de tigres, un sanctuaire pour la faune, une réserve d’éléphants et a été proposé à devenir parc national. Similipal a également été intégré au Réseau mondial de la biosphère dans le cadre du programme de l’UNESCO l’Homme et la biosphère.

Gram Swaraj a cherché à renforcer la gouvernance démocratique de la forêt dans les aires protégées (AP) ainsi que dans des zones non protégées autour de la Réserve de biosphère Similipal. Ainsi, Gram Swaraj a facilité la reconnaissance de droits sur les ressources forestières communautaires, régie par la loi Reconnaissance des droits forestiers de 2006. Des équipes d’écologistes « aux pieds nus » ont été constituées pour enregistrer et surveiller les changements écologiques dans les écosystèmes, ce qui est utilisé comme outil pour la gestion de la biodiversité. Le Parlement des peuples de Similipal a été mis sur pied pour créer une plateforme permettant de discuter et de s’accorder sur la conservation et la gestion des paysages de Similipal. L’initiative soutenue par PKF prévoit de renforcer les Groupes Tribaux Particulièrement Vulnérables (PVTG) et d’autres groupes tribaux dans la plateforme que constitue le «Parlement des Peuples de Similipal», afin de renforcer leurs capacités à défendre leurs droits sur les ressources naturelles et l’amélioration de l’écologie et des moyens de subsistance.